L’émission C’est tout bénef! de Canal 9 s’est penchée sur le végétalisme en ce mois de janvier qui lui est consacré. Interview au cabinet à retrouver en fin d’émission.

Un reportage utile à la réflexion

Se lancer tête baissée dans un régime végétalien strict sans connaissance nutritionnelle ni avoir un certain temps à investir dans la découverte de nouvelles recettes n’est pas la meilleure des idées. En revanche, si ces questionnements permettent de repenser notre alimentation, la diversifier, manger moins souvent de la viande mais la choisir de qualité, et profiter que le sujet soit médiatisé pour approfondir ses connaissances nutritionnelles, oui.

Un régime adapté à tout le monde ?

Oui mais…! Les Hautes Autorités de Santé qui donnent le feu vert à un régime végétalien à tous les âges de la vies, précisent que des conditions préalables sont nécessaires :

Qu’il soit bien conduit

Chez des personnes ayant de bonnes connaissances nutritionnelles

Avec une supplémentation adaptée

La Suisse est plus prudente puisqu’elle identifie  3 groupes au sein de la population considérés comme à risque : les enfants en bas âge (moins de 3 ans), les femmes enceintes et les femmes allaitantes. On pourrait également rajouter les personnes âgées et les adolescents. Toutes ces personnes ont, pour différentes raisons, des besoins spécifiques et chaque professionnel devrait se montrer très prudent dans le fait de leur recommander une alimentation exclusivement végétale .

Attention aux écueils pratiques

Sans même parler du possible manque de soutien de son entourage, les choix végétaliens en dehors des grands centres urbains sont très limités. Que ce soit au restaurant, à l’emporter ou en grandes surfaces, difficile de trouver un menu végétalien complet et équilibré en dehors des grandes villes. Ce qui conduit souvent les végétaliens à ne pas manger équilibré lorsqu’ils ne sont pas chez eux.

En plus de bonnes connaissances nutritionnelles, la cuisine végétalienne demande un investissement en temps et des efforts culinaires importants. La tentation de se tourner vers des produits « tout prêts » est grande. Une majorité de ces substituts de viande sont pourtant à mettre dans la catégorie des aliments ultra-transformés et donc peu recommandables. Des alternatives à la viande ? D’un point de vue purement nutritionnel malheureusement pas.

Simon

Le reportage de Canal 9  à retrouver ici :